Table de mobilité : instrument de mesure qui permet d'apprécier et d'analyser la mobilité ou l'immobilité sociale.

Tactique d'action : politique qui consiste, pour l'État, à prendre directement en charge les activités productives grâce au secteur public ou aux commandes publiques.

Tactique d'environnement : politique qui consiste à orienter l'appareil de production en accordant des conditions favorables à certaines activités.

Taux brut d'activité : rapport entre la population active et la population totale.

Taux d’épargne : nationale = (épargne / PIB ) X100 – des ménages (épargne brute / revenu disponible brut ) – des entreprises (épargne brute / valeur ajoutée ) X100 (pourcentage du revenu qui n’est pas consommé.

Taux d’équipement des ménages : rapport entre le nombre de ménages disposant d’un bien durable (automobile, électroménager) et le nombre total des ménages multiplié par 100.

Taux d'exploitation : selon K Marx  plus-value / capital variable x 100.

Taux d’intérêt : Rémunération du capital versé par l’emprunteur au prêteur. Fixé comme un pourcentage du capital prêté.

Taux d’intérêt nominal : intérêt dont le taux est fixé lors de la conclusion du contrat c’est comme le port- salut c’est écrit dessus

Taux d’intérêt réel : intérêt qui tient compte de l’évolution des prix. Indice du taux d’intérêt réel = indice du taux d’intérêt nominal / Indice des prix. Prix du capital tenant compte de l’évolution des prix

Taux d’investissement : Rapport entre l’investissement brut (FBCF au niveau national )  et la valeur ajoutée (PIB. Il ne tient pas compte des investissements immatériels pourcentage du revenu consacré à l’achat de machines au niveau national.

Taux d’ouverture : mesuré par la moyenne des exportations et des importations en % du PIB.

Taux de change : prix d'une monnaie exprimée en une autre.

Taux de couverture : rapport des exportations sur les importations x 100.  S'il est égal à 100, les échanges sont équilibrés ; s'il est inférieur à 100, il y a déficit ; s'il est supérieur à 100, il y a excédent.  Ce taux de couverture peut se calculer soit globalement, soit par produits, soit par pays.

Taux de croissance : indicateur exprimé en %, permettant de mesurer les variations d’une grandeur dans le temps = (Va Vd / Vd)X 100

Taux de fécondité par âge : nombre annuel des naissances provenant de femmes d'un âge donné rapporté à l'effectif total des femmes du même âge.

Taux de marge : part de l’excédent brut d’exploitation dans la valeur ajoutée pourcentage du profit dans la richesse créé par l’entreprise 

Taux de mortalité : rapport entre le nombre de décès et la population moyenne de l'année.

Taux de natalité : rapport entre le nombre de naissances vivantes et la population moyenne de l'année

Taux de profit : selon K Marx  (plus-value / capital constant + capital variable x 100.  Dans le système capitaliste, Marx montre que le taux de profit a tendance à baisser du fait de la concurrence ce qui oblige les capitalistes à substituer du capital constant au capital variable (loi de la baisse tendancielle du taux de profit)

Taux naturel du chômage :

Taux partiel d'activité : part des actifs dans une population considérée (taux d'activité des personnes en âge de travailler, taux d'activité des femmes, taux d'activité des 25-54 ans.)

Taylorisme : organisation du travail élaborée par VV.  Taylor, ingénieur américain (1856-1915) sous le nom de «scientific management » (Organisation scientifique du travail)  fondée sur une double division du travail

Technocratie : système d’organisation politique et sociale dans lequel les techniciens (c’est-à-dire les «hauts fonctionnaires » exercent une influence prépondérante sur l’ensemble de la société. Elle décide non en fonction des électeurs mais en fonction de ses intérêts propres.

Technologie : ensemble de techniques incluant une dimension dynamique de performances et de progrès.

Technocratie : système d’organisation politique et sociale dans lequel les techniciens ( c’est-à-dire les hauts fonctionnaires ) exercent une influence prépondérante.

Technostructure : notion  définie par  J K Galbraith pour désigner l’ensemble des  managers, des cadres et des ingénieurs d’entreprises.

Termes de l'échange : rapport entre l'indice des prix des exportations et celui des importations dont l'analyse, sur longue période, permet de conclure à l'augmentation, ou non, du pouvoir d'achat des exportations.  Une détérioration des termes de l'échange signifie qu'un pays devra exporter davantage de produits pour obtenir une même quantité de produits importés.

Tertiarisation : Développement des activités de services (commerce transports, banque, assurance, conseil et assistance ) dans les économies contemporaines, à tel point que l’on peut parler de l’émergence d’une société post –industrielle.

Théorème d’Helmut Schmidt : « les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain qui font  les emplois d’après demain »

Théorème H.O.S : les pays ont intérêt à se spécialiser dans les productions qui utilisent en plus grande proportion le facteur dont ils sont le mieux pourvus.  Formulation synthétique de la théorie néoclassique du commerce international à laquelle ont contribué E. Hecksher (1889-1952), B. Ohlin (1899-1979, prix Nobel en 1977) et P. Samuelson (né en 1915, prix Nobel  1970).

Théorie classique de la valeur travail :  La valeur d'un bien ou d'un service provient de la somme de travail qui a contribué à le produire David Ricardo écrivait que tous les coûts de production étaient en fait des coûts salariaux, payés directement ou accumulés sous la forme de capital (ainsi d'une machine, fabriquée grâce aux efforts des travailleurs. Pour Smith, la valeur est égale à la quantité de travail que cette marchandise peut acheter ou commander : « valeur travail -commandée.  Pour Ricardo, la valeur est égale est égale à la quantité de travail incorporé dans la marchandise «valeur travail incorporé.

Théorie classique des salaires : elle est connue sous le nom de théorie de la subsistance : les salaires seraient fixés de manière à permettre la survivance des travailleurs mais ne pourrait guère s'éloigner de ce niveau. La loi d'airain des salaires exprime la pression de la population qui multiplie les bras et fait tomber les salaires au niveau juste suffisant pour assurer la subsistance des travailleurs.

Théorie de la nouvelle économie publique L'idée est d'analyser les défaillances du législateur et de les corriger, car le marché n'est pas la seule source d'insuffisances. Les défaillances de la réglementation doivent être réduites au minimum afin d'aboutir à une allocation paretienne efficace de second rang. Cette dernière est l'affectation des ressources qui est la "meilleure possible" compte tenu de l'existence de diverses contraintes qui empêchent de parvenir à un optimum de Pareto. Ces défauts sont principalement : l'asymétrie d'information entre le régulateur et le réglementé ; l'intérêt personnel du régulateur ; son insuffisante crédibilité. La théorie des incitations et des contrats (par exemple du type assureur/assuré ou contrat de travail) permettent de remédier de ces défauts.

Théorie de la croissance endogène : théorie explicative de la croissance développée dans les années 80, montrant le rôle des politiques publiques structurelles avec la création d’externalités positives ( recherche et développement, infrastructures publiques, formation )

Théorie de l’offre : théorie préconisant le retour au marché pour assurer l'allocation optimale des ressources rares.  Elles stigmatisent les politiques publiques ou fiscales qui pénalisent l'offre au profit de la demande.  Elles réhabilitent la loi de Say pour qui «l’offre crée sa propre demande.

Théorie des anticipations rationnelles : théorie de la nouvelle école classique considérant que les agents économiques sont aujourd'hui capables d'anticiper de façon rationnelle les effets d'une politique économique keynésienne et de se comporter de telle sorte qu'ils les contrecarrent et les privent de toute efficacité.

Théorie des rendements décroissants : loi économique selon laquelle les gains de production entraînés par l'accroissement d'un facteur de production (tel que la terre, le travail ou le capital), finissent à partir d'un certain seuil par décroître. Les rendements décroissants sont également appelés «déséconomies d'échelle »

Théorie du cycle de vie : formulée par Modigliani décrit l’évolution de l’épargne des ménages en fonction de leur âge.

Théorie du marché politique : les politiciens agissent selon la loi de l'intérêt, qui consiste à être réélus, et pour cela sont dépensiers, car les avantages qu'ils feront obtenir à leurs électeurs sont concentrés et visibles tandis que le coût de l'impôt est dilué.

Théorie keynésienne : théorie qui considère que la demande est le facteur principal de la croissance. . l’importance de l’offre est donc déterminée par celle de la demande

Théorie quantitative de la monnaie : théorie selon laquelle il existe une relation causale entre la quantité de monnaie et le niveau des prix (défendue aujourd’hui par les monétaristes.).

Théorie néo-classique : courant de pensée actuellement dominant qui croît au retour automatique à l’équilibre en concurrence pure et parfaite  et conçoit la société comme un ensemble d’individus libres et égaux et rationnels. Leur raisonnement est micro-économique.

Thésaurisation : conservation de moyens de paiement sous forme liquide (pièces, billets, compte en banque non rémunérés. Part de l’épargne qui n’est pas affectée à l’investissement ou aux placements financiers.

TIPP : taxe intérieur sur les produits pétroliers(impôt indirect sur l’essence et le fuel )

Totalitarisme : régime politique qui impose aux individus et à l’ensemble de la société la toute-puissance de l’Etat.

Toyotisme : Modèle d’organisation du travail et de la production mis en œuvre chez Toyota, sous l’impulsion de Taïchi Ohno  avec deux innovations majeures : la réalisation du juste à temps  et l’automation (contraction d’autonomie et automation ) système permettant d’interrompre la production à tout moment afin d’éviter les défauts et d’anticiper les pannes graves.

Traitement économique du chômage : mesures ayant pour objectif de favoriser les créations d'emplois.

Traitement social du chômage : mesures ayant pour objectif de corriger les mécanismes d'exclusion en favorisant l'insertion dans la vie professionnelle.

Transfert de technologie : un transfert de technologie consiste à exporter des techniques de production d'un pays développé vers un pays qui l'est moins, de façon à lui faire bénéficier des avantages d'une technologie plus avancée

Transition démographique : processus par lequel une société donnée passe d'un équilibre démographique ancien (forte natalité et forte mortalité) à un nouvel équilibre démographique moderne (faible natalité et faible mortalité.  La transition démographique se caractérise par une forte augmentation de la population liée à cet accroissement naturel important qui résulte de la baisse plus précoce de la mortalité.

Travail à la chaîne : Le support du travail défile à un rythme régulier devant un travailleur qui accomplit une courte série de tâches élémentaires dans un ordre imposé.

Travail à temps partiel : Travail dont la durée hebdomadaire est in­férieure à la durée légale (inférieure de 80 % à la durée légale dans la définition de l'INSEE. Peut être choisi ou subi.

Travail au noir : exercice d'une activité légale sans déclara­tion afin de ne payer ni cotisations sociales ni impôts.

Travail domestique : activités non rémunérées des membres d’un ménage consistant à créer des biens et des services destinés à leur utilisation. (Ménage, repassage, jardinage….)

Travail Intermittent : Discontinu, irrégulier. Par exemple, alternance de périodes de chômage et d'emplois précaires.

Travail posté : Travail en équipes alternantes utilisant successivement les mêmes équipements toute la journée (par exemple en 3 x 8, avec une équipe de nuit éventuellement par roule­ment) ou seulement une partie de la journée.

Travailleur découragé : Chômeur qui cesse de chercher un emploi parce qu'il a perdu l'espoir d'en trouver un. Il devient donc inactif dans les statistiques.

Triangle d’incompatibilité : un pays ou une zone monétaire ne peut avoir à la fois liberté des mouvements de capitaux, des changes fixes et une politique monétaire autonome. .

Trust : ensemble d’entreprises regroupées sous une direction unique et qui exerce une domination sur un secteur ou une partie de l’économie.

Turn-over : Rotation de la main d’œuvre, mouvement d’entrées et de sorties des salariés dans une entreprise qui se mesure par le rapport entre le nombre d’entrées et l’effectif total moyen au cours d’une année.

TVA : taxe sur la valeur ajoutée (impôt indirect sur la consommation.

Tyrannie de la majorité : concept utilisé par A deTocqueville pour décrire les problèmes de la démocratie. En effet  les décisions étant prises à la majorité, les désirs d'une partie de la population ne sont pas pris en considération.