EBE (Excédent brut d’exploitation) :
Mesure du profit qui correspond au solde du
compte d’exploitation (comptabilité nationale ) |
Echange inégal : Il
y a échange inégal entre deux pays quand, à balance commerciale supposée
équilibrée, le contenu en travail des importations n’est pas égal à celui des
exportations. |
Echantillon : sous-ensemble
tiré d’un ensemble plus vaste («population mère » ) et présentant la
même composition interne que l’ensemble |
Ecofin : composé
des ministres des finances des quinze et chargé de la coordination des
politiques économiques et contrôle le respect du pacte de stabilité et de
croissance |
Ecole de Chicago (en sociologie ) : fondée notamment par R. Park (1864-1944). Cette école
s'est consacrée en particulier aux questions urbaines 'et à ..la déviance, |
Ecole de la régulation : courant
de pensée regroupant des économistes français contemporains qui tentent d'expliquer
la crise actuelle par la crise de l'accumulation intensive centrée sur la
consommation de masse et associée à une régulation monopoliste dite crise du
fordisme. |
École des relations humaines : courant
apparu aux États-Unis dans les années 30 à la suite des expériences menées
par E. Mayo qui met en évidence la primauté du facteur humain sur le facteur
technique et l'importance de la qualité des relations humaines pour les
performances de l'entreprise. |
Economie : discipline
scientifique qui étudie la production , la répartition et la circulation de
biens et services rares . |
Économie d'endettement ou intermédiée : économie
dont le financement s'effectue principalement auprès du système bancaire,
sous forme d'emprunt. |
Economie classique : Ensemble
disparate de travaux d’économistes entre 1776 et 1870 qui reconnaissent dans
la richesse des nations d’A Smith
l’œuvre fondatrice de la science économique et qui par conséquent mérite
d’être étudiée(d’ou le nom de classicisme ) et prolongée. Les auteurs
marquants sont principalement britanniques (Smith, Malthus, Ricardo, Mill etc. ) et marginalement
français (Say). Ce courant est globalement partisan de la théorie de la
valeur travail à l’exception de JB Say et Malthus (favorable à la
valeur : utilité ), dans l’analyse des crises (la théorie de la demande
effective de Malthus s’oppose à la loi de Say ) |
Économie de fonds propres : économie
dont le financement s'effectue prioritairement par l'autofinancement et les marchés
financiers, au détriment de l'intermédiation bancaire. |
Economie
développée : Economie dont la population a connu «une
combinaison de changements mentaux et sociaux, qui la rendent apte à faire
croître cumulativement et durablement son produit réel global »(F
Perroux ) |
Economie d’échelle : diminution
des coûts de production due à l’augmentation des quantités produites. |
Economie en développement :
ensemble des PED. Leur revenu par tête est très inférieur à celui des pays
développés mais cet ensemble est très disparate des NPI aux PMA. |
Economie néoclassique : Ensemble
des différentes analyses économiques en terme de prix (on dit encore en terme
de marché et d’équilibre ) optant
résolument pour l’approche abstraite et déductive. Les principales
écoles sont le marginalisme, le monétarisme, l’économie de l’offre, les
nouveaux classiques |
Economie sociale :ensemble d’organisations (associations ,
coopératives , mutuelles ) appartenant à des propriétaires privés mais refusant
la loi du profit. Elles sont fondées sur les concepts d’équité et de
solidarité . |
Economisme : tendance
de certaines théories à réduire l'explication des comportements sociaux à
leur seul mobile économique. |
ECU (European Currency Unit) : unité
monétaire qui servait de base d'évaluation des monnaies avant l’Euro |
Effet d’âge :
explication , par l’âge des individus d’un phénomène social ( révolte des
adolescents contre leurs parents …, nombre d’enfants …) |
Effet d’éviction :effet négatif de l’extension des activités du
secteur public au détriment du secteur privé sur le marché financier par
exemple |
Effet d’apprentissage :phénomène marquant une baisse des coûts unitaires
lié à l’accumulation d’expériences, de tours de main , d’habitudes qui
permettent une productivité plus importantes . Les entreprises produisant
depuis longtemps disposent ainsi d’un certain avantage sur leurs concurrents |
Effet de démonstration ( ou effet de
signe ) :utilisation de la consommation pour montrer
sa position sociale ou la position sociale à laquelle on aspire . |
Effet de génération : Explication d’un phénomène social par la génération à
laquelle les individus appartiennent . (pacifisme génération du front
populaire , révolte étudiante de mai 68 …) |
Effet de levier : accroissement
de la rentabilité financière d'une entreprise grâce à l'endettement lorsque
le taux d'intérêt réel est inférieur à la rentabilité économique. Le cas inverse est qualifié "d'effet
massue" ou d'un, effet boomerang.
|
Effets émergent : Processus
par lequel le résultat collectif ,global , d’actions individuelles non
concertées est différent de celui voulu à l’origine par les individus . Quand
ce résultat global est contraire aux intentions initiales des individus , on
parle alors d’effet pervers. |
Effets externes :avantage
ou inconvénient résultant pour une tierce personne d’un échange marchand
entre d’autres agents économiques |
Effets pervers : Effet
non désiré contraire à l’objectif de l’action entreprise |
Effets de seuil : niveau
ou valeur d’une variable économique à partir duquel un phénomène économique
se modifie . Par exemple le seuil de rentabilité désigne le niveau d’activité
à partir duquel l’entreprise réalise des bénéfices . |
Egalitarisme : doctrine
qui vise à l'égalité absolue en matière politique, économique et sociale. |
Egalité : rapport
existant entre des individus se trouvant dans une situation équivalente. D'après Tocqueville, la passion pour
l'égalité anime les sociétés démocratiques.
Si l'égalité des libertés politiques y est acquise, celle des
conditions ne l'est jamais complètement
mais c'est un but que rien ne semble interdire d'atteindre |
Egalité des chances : situation
dans laquelle l’avenir d’un individu ne dépendrait pas du capital économique,
culturel et social qui lui a été transmis, mais de ses seuls talents. |
Egalité des conditions : caractérise
la société démocratique selon A de
Tocqueville (1805-1859 ) dans de
la démocratie en Amérique (1835 ). Elle est à la fois égalité juridique
(égalité devant la loi ), égalité sociale (égalité des chances et mobilité
sociale), égalité de respect (égale dignité de chacun ). Elle n’implique pas
l’égalité réelle, c’est-à-dire l’égale répartition des biens sociaux
(richesse, pouvoir, prestige ) mais la possibilité ouverte à chacun d’entre
dans la compétition pour y accéder (en opposition à la société aristocratique
caractérisée par la concentration de
ces biens et leur transmission héréditaire au profit du même groupe ) p«é la passion pour l'égalité anime les
sociétés démocratiques. Si l'égalité
des libertés politiques y est acquise, celle des conditions ne l'est jamais
complètement mais c'est un but que rien ne semble interdire d'atteindre |
Elargissement des tâches : regroupement
de plusieurs opérations d’exécution afin que le salarié réalise des ensembles
ou des sous-ensembles complets. |
Elasticité- Prix : sensibilité
de la demande d’un produit à la variation du prix de celui ci. Ep
= variation de la quantité demandée en %/ variation du prix en % |
Elasticité- revenu : sensibilité de la demande d’un produit à la
variation du revenu du ménage qui le consomme Er = variation de la consommation
en %/variation du revenu en % |
Elites :ensemble
des personnes qui dans les diverses activités de la vie sociale se sont
élevés en haut de la hiérarchie et occupent des positions privilégiées. |
Emplois atypiques : formes
particulières d'emploi (fpe) qui mettent en cause la norme de l'emploi qui
s'est développée et généralisée au cours des Trente Glorieuses. Elles se composent des emplois précaires
(CDD, apprentissage, intérim, stages) et des emplois à temps partiel |
Emplois précaires : emplois dans lesquels
la situation des salariés est particulièrement instable et le rapport de
force avec l'employeur très défavorable. |
Emplois typiques : emplois
qui se sont développés et généralisés au cours des Trente Glorieuses. Ils bénéficient de contrats à durée
indéterminée, à temps plein, liant les salariés à un employeur unique |
Employabilité (des actifs) : probabilité
qu'ont les actifs, et plus particulièrement les chômeurs, de retrouver un
emploi. |
Emprunt obligataire : composé
de titre de créance à long terme, émis par une entreprise ou une
administration quand elles empruntent des fonds auprès des épargnants. |
Encadrement du crédit :mesure
réglementaire s’imposant aux banques qui doivent respecter un certain
pourcentage d’augmentation annuelle des crédits qu’elles distribuent . |
Enclosure : désigne
le grand mouvement de clôture et de remembrement des terres agricoles qui se développe en Angleterre au XVIe
et XVII e siècle afin de constituer des terres individuelles
d’un seul tenant. |
Endettement extérieur : situation
résultant d’un financement du déficit permanent des échanges extérieur d’un
pays par le recours à l’emprunt international. le poids de la dette s’analyse par le rapport du service de la dette [(amortissement
ou remboursements du capital emprunté ) + intérêts] en pourcentage des
exportations |
Endogamie :Règle
imposant de choisir son conjoint à l’intérieur de son propre groupe
(ethnique, territorial) . |
Enrichissement des tâches : ajout
aux tâches habituelles de nouvelles activités plus intéressantes pour
l’ouvrier ou l’employé |
Entente :accord passé plusieurs entreprises dans le but de fausser
le libre jeu de la concurrence ( partage du marché , actions contre un
concurrent , etc . ) |
Entrepreneurs (au sens de Schumpeter
) : capitalistes innovateurs (véritables capitaines
d’industrie qui vont essayer de bénéficier de l’opportunité de profit que
représente une innovation ils se distinguent des capitalistes imitateurs plus
routiniers qui profiteront par la suite de cette opportunité |
Entreprise : organisme
privé ou public produisant des biens et des services marchands (destinés à être
vendus). |
Entreprise individuelle :
entreprise appartenant à un propriétaire unique. Le patrimoine de
l’entreprise et celui du propriétaire sont confondus . |
Entreprise flexible (ou atelier) : entreprise
(ou atelier) dont les biens d'équipement sont rendus polyvalents par
l'utilisation des nouvelles technologies et qui utilise un personnel d 1
exécution lui-même polyvalent de façon à réaliser des produits différents
sans investissement nouveau ou formation supplémentaire. |
Entreprise publique : entreprise
appartenant totalement ou majoritairement à l'État. |
Epargne : partie
du revenu qui, pendant une période donnée, n'est pas consommée. En Comptabilité nationale, l'épargne brute
apparaît comme le solde du compte d'utilisation du revenu. Pour les entreprises, l'épargne brute
correspond au profit retenu, qui sera disponible pour l'autofinancement |
Epargne brute :revenu
disponible brut – consommation finale |
Epargne non financière : épargne
des ménages investie en achats en
achats de logement ou achats de biens de production pour les entreprises
individuelles . |
Epargne financière : Epargne
brute moins formation brute de capital fixe des ménages . Cette épargne
fait l’objet de placement ou de thésaurisation . |
Epargne nette : épargne brute moins amortissements |
Equilibre : situation
observée par l’analyse néo-classique lorsque l’offre et la demande sur un
marché s’égalisent à un prix qui satisfait acheteurs et vendeurs . |
Equilibre de plein emploi :égalité
entre l’offre et la demande de travail . Tous les actifs sont des actifs
occupés . Il n’y a pas de chômage . |
Equilibre de sous emploi : coexistence
entre un équilibre entre l’offre et la demande sur le marché des biens et
un déséquilibre de l’emploi (chômage
) |
Equité: désigne
une situation dans laquelle chacun dispose des mêmes chances au départ.
L'équité ne doit pas être confondue avec l'égalité. L'équité implique que
chacun dispose des mêmes atouts, l'égalité qu'il en fasse le même usage.
L'équité s'intéresse aux situations de départ (accès à l'école, aux soins, à
la formation continue, etc.), l'égalité aux situations d'arrivée (niveaux de
revenu, de patrimoine, de chômage, d'espérance de vie, etc.). |
Espace social. Ce
terme utilisé par P Bourdieu désigne une construction sociologique qui vise à
rendre compte d'une distribution donnée du capital économique, social et
culturel. |
Espérance de vie : nombre
d'années restant à vivre en moyenne pour une personne d'âge x dans les
conditions de mortalité du moment. |
Espérance de vie à la naissance : durée
moyenne de vie des individus soumis dès leur naissance au quotient de
mortalité par âge de l'année d'observation. |
Esprit du capitalisme : idéal
type de l’esprit d’entreprise caractérisé par la recherche du profit et de
l'accumulation du capital, une
organisation rationnelle du travail et de la production . |
État
au sens large : institutions de toutes sortes (État
central, collectivités locales, organismes de sécurité sociale) jouant un
rôle de régulation centrale de la vie sociale. |
Etat gendarme :
Etat minimal cantonné aux fonctions non économiques de défense de justice et
de police avec toutefois un devoir de prise en charge des activités non
rentables (infrastructures |
Etat providence :
au sens
strict et historique, intervention de l’Etat dans le domaine social par
l’intermédiaire du système de sécurité sociale ; au sens large ensemble
des interventions économiques et sociales de l’Etat. |
Etat stationnaire : le monde
économique est borné car le taux de profit est pris en ciseau entre les
rendements décroissants d'une part, et la hausse des salaires induite par ces
mêmes rendements décroissants. |
Ethique protestante
et esprit du capitalisme » :
( 1905 Max Weber) : . On peut établir selon lui, une
affinité élective (des liens ou des corrélations ) entre le protestantisme
ascétique et un certain esprit d’entreprise axé sur la recherche rationnelle
du profit et l’accumulation du capital. |
Ethnocentrisme
: attitude des membres d'une société qui jugent les éléments d'autres
cultures en fonction de leurs propres normes et valeurs. |
Ethos : terme utilisé par Max Weber pour désigner tout-à
la fois le système de valeurs intériorisé, la conduite de vie et la morale
pratique propre à un groupe social . chez P Bourdieu ce terme désigne une
composante de l’habitus ( intériorisation des valeurs et des normes du groupe
) |
Etiquetage : notion
forgée dans le cadre de la sociologie de 1 déviance. Un individu est victime d'un processus
d'étiquetage lors qu'il est désigné par un groupe généralement dominant comme
transgressant une norme. |
Euro : Monnaie
unique de l’Europe se substituant aux monnaies nationales. Gérée dans son
émission interne par la Banque centrale européenne (BCE). Son taux de change
par rapport aux autres monnaies est cogéré avec les autorités politiques
(conseil de l’Euro). La disparition du double affichage (en Euro et en
monnaie nationale ) ainsi que la circulation de l’euro sous forme de pièces
et de billets est prévue pour 2002. 1 euro = 6,5597F. |
Eurodevise : avoir
détenu dans une monnaie autre que la monnaie du pays où est située la banque
qui gère ces avoir Exemple : des avoirs en marks détenus par une banque
français sont des euromarks |
Euromarché : marché
sur lequel se négocient les crédits e eurodevises. |
Evolutionnisme : théorie
issue de la biologie, selon laquelle les formes d’organisations sociales se
succèdent les unes aux autres selon un schéma unique. |
Exclusion sociale : processus
de relégation sociale des individus |
Exogamie (sociale) : alliance
entre deux individus issus de milieux sociaux différents. |
Expansion : croissance
nette et durable de la production nationale |
Expérience sociale :
activité par laquelle chacun de nous construit le sens et la cohérence d'une
action qui ne lui sont plus donnés par un système homogène et par des valeurs
uniques. |
Exportations :ventes à l’étranger de marchandises produites en
France . |
Exploitation : pour
Marx, il s'agit d'un rapport entre groupes sociaux. Un groupe s'approprie,
sans contrepartie directe le produit du travail d'un autre groupe. |
Externalisation de l’emploi : Recours
à la sous-traitance (une partie de l’activité est confiée à d’autres
entreprises(nettoyage, sécurité, audit, gestion informatique) |
Externalités ou effet externe : avantage
ou inconvénient résultant pour une tierce personne d’un échange marchand
entre d’autres agents économiques . |
Extraversion : nouveau
paradigme du développement. La
participation aux échanges mondiaux est la seule voie de croissance possible,
l'ouverture sur les marchés extérieurs permettant bénéficier des bienfaits du
libre-échange international |