CES :(contrat emploi solidarité ) :contrat de travail à mi temps , de huit mois en moyenne rémunéré sur la base du SMIC horaire dans les administrations et les associations sans but lucratif  avec une prise en charge partielle des charges sociales par l’Etat .

CDI : contrat à durée indéterminée.  Contrat de travail qui ne fixe pas un terme à la durée du travail d'un individu dans l'entreprise. : emploi stable.

CDD : contrat de travail à durée déterminée. Forme particulière d’emploi due au caractère temporaire du contrat (quelques mois. )  emploi instable

Capacité contributive :  principe qui relie l'effort demandé au contribuable à sa richesse.

Capital : deux  sens fondamentaux : actif , ou patrimoine d’un agent économique susceptible de lui procurer  un revenu ( capital «économique) ou bien facteur de production ( capital technique )

Capital circulant : capital technique qui est amené à être transformé ou détruit au cours du processus de production ; il s'agit des biens intermédiaires tels les matières premières et les produits semi-finis

Capital constant : ensemble des moyens de production qui ne fait que transmettre la valeur au produit (travail mort).

Capital culturel : pour le sociologue P. Bourdieu, le capital culturel désigne un ensemble de qualifications intellectuelles socialement reconnues, comme les diplômes.  Ce capital culturel se transmet de père en fils.  Ainsi, les enfants des classes supérieures héritent généralement d'un capital culturel plus important que les membres des classes populaires.

Capital économique : ensemble des revenus et des actifs patrimoniaux détenus par les individus. .

Capital fixe : capital technique durable utilisé durant plusieurs cycles de production ; il s'agit des biens d'équipement et des locaux.

Capital technique : facteur de production qui se décompose en capital fixe et capital circulant.

Capital humain : Stock des capacités humaines économiquement productives. Ce stock s’accroît par des investissements, dépenses de formation professionnelle, de santé d’alimentation, mais il subît parallèlement une dépréciation au cours du temps, usure physique, perte de savoir-faire

Capital humain (théorie du) : théorie d'inspiration libérale (élaborée par Théodore W Schultz et rendue célèbre par Gary Becker selon laquelle le salaire perçu est fonction de l'investissement individuel réalisé dans la formation.

Capitaux propres : capital social + bénéfices non distribués

Capital social :  (en économie ) ensemble des sommes mises à la disposition de l’entreprise par ses propriétaires (actionnaires par exemple )

Capital social : (en sociologie) ensemble des relations sociales dont dispose un individu.  Ce capital social varie fortement en fonction de la C.S.P.

Capital technique : moyen de production produit par l'homme.  On distingue le capital fixe :l'ensemble des moyens de production durables qui participent à plusieurs cycles de production, et le capital circulant : ensemble des moyens de production qui sont transformés ou détruits au cours du processus de production (consommations intermédiaires).

Capital variable :capital servant à acheter la force de travail (travail vivant), source de plus-value.

Capitalisme : système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production, par le rôle du marché où s’exerce une concurrence entre les agents économiques, par l’importance de l’initiative  individuelle (qui n’exclut pas totalement le rôle de l’Etat ) par la recherche du réinvestissement systématique des profits.

Capitaux financiers : ensemble des capitaux propres et des dettes financières.

Carré magique :représentation graphique, mise au point par N. Kaldor, réunissant les quatre indicateurs essentiels (croissance du PIB, inflation, chômage, solde extérieur) et permettant de visualiser la situation économique d'un pays.

Cartel :accord temporaire entre producteurs d’un bien afin de réglementer la vente pour accroître ou stabiliser les profits (OPEP par exemple )

Cartellisation : constitution d'ententes officielles entre pays exportateurs d'un même produit afin de se rendre maîtres du marché à travers le contrôle de l'offre, et donc des prix.  L'OPEP en constitue un des meilleurs exemples.

Caste : groupe social héréditaire et fermé ayant pour principale base la religion, mais également le métier.  Le principal exemple de système de castes est la société indienne.

Catégories socioprofessionnelles : outil de classement de la population en un nombre restreint de grandes catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale ; les critères de classement sont la profession, la position dans la hiérarchie professionnelle, le statut et le secteur d'activité.

Causalité : lien entre deux phénomènes dont l’un est la cause de l’autre .

Centralisation : Réunion sous l’autorité d’un organisme central des diverses attributions de la puissance publique.

Centre – périphérie :  Cette opposition (utilisée par les théories tiers-mondistes de la dépendance, C Furtado, P Brebish, S Amin ) considère que le tiers monde s’est formé comme «périphérie «exploitée par les pays capitalistes industrialisés qui se sont érigés en «centre » de l’accumulation mondiale du capital. Ce centre est dominant en matière technologique, financière et  politique. Il est donc nécessaire dans ces pays de pratiquer un développement autocentré.

Cercle de qualité :mis en place au Japon, Petit groupe de personnes volontaires cherchant ensemble les moyens d'augmenter la productivité ; les cercles de qualité se réduisent quelquefois à une technique de gestion destinée à faire avaliser des changements décidés ailleurs.

Changement social : transformation durable et plus ou moins rapide de tout ou partie d'un système social sur le plan de ses modes d'organisation, de sa structure (stratification sociale...) ou de ses modèles culturels (systèmes de valeurs, comportements).

Charges sociales : ensemble des cotisations sociales versées par les employeurs.

Charges financières :intérêts versés sur les emprunts réalisés par l’entreprise

Chiffre d'affaires :recettes d'une entreprise obtenues en effectuant le produit du prix de vente unitaire et des quantités vendues.

Chômage : situation d'absence d'emploi que connaissent certains actifs.

Chômage BIT : définition du chômage par le Bureau international du travail (BIT) que reprend en grande partie l'INSEE pour comptabiliser la PSERE.  Les critères retenus sont : être sans emploi, être disponible pour occuper un emploi, être à la recherche effective de cet emploi.

Chômage classique : chômage selon la théorie néoclassique.  Les mécanismes autorégulateurs du marché maintiennent le plein-emploi.  Dans ce cas, tout chômage est volontaire ou frictionnel, sinon il provient des rigidités empêchant le libre jeu du marché

Chômage conjoncturel : chômage dû aux fluctuations macro-économiques à court terme (insuffisance de la croissance, économique notamment).

Chômage d’exclusion : chômage de longue durée qui éloigne progressivement les actifs du monde du travail .

Chômage de conversion : chômage des personnes qui étaient auparavant intégrées dans le monde du travail et que le déclin de certaines industries a mises au chômage (mines , sidérurgie , chantiers navales …. )

Chômage de longue durée : chômage d'une durée de plus d'un an au cours des dix-huit derniers mois.  Le chômage de très longue durée excède trois années.

Chômage frictionnel : lié aux délais d’ajustement de la main d’œuvre, d’un emploi à l’autre.

Chômage Involontaire(ou keynésien) : Situation dans laquelle des actifs accepteraient de travailler au salaire courant, mais ne trouvent pas d'emploi. Pour la plupart des économistes néoclassiques, une réduction du salaire courant réduirait le chômage volontaire, en réduisant l'offre de travail des salariés et en augmentant la demande de travail de la part des employeurs. Pour Keynes, la baisse du salaire des uns diminue les débouchés de toutes les entreprises, ce qui conduit à des licenciements (le salaire est ici aussi un revenu).

Chômage naturel :dans la théorie monétariste , et dans la  nouvelle économie classique , part du chômage qui n’est pas due au niveau insuffisant de la demande mais à l’imperfection du marché du travail ( information et mobilité insuffisante s ) ;il n’est pas réductible par des mesures de politiques économiques .

Chômage partiel : Diminution imposée (normalement provisoire et partiellement indemnisée) de la durée effective du travail en dessous de la durée légale.

Chômage répétitif : chômage de précarité  de courte durée . les actifs concernés alternent des périodes de chômage et d’emploi précaire .

Chômage structurel : lié aux changements de longue période intervenus dans les structures technologiques, démographiques, économiques, sociales et institutionnelles.

Chômage (taux de) : rapport du nombre de chômeurs (total ou d'une catégorie donnée) au nombre d'actifs (total ou de la catégorie considérée) exprimé en pourcentage.

Chômage volontaire : chômage conforme à la théorie néoclassique qui se traduit par une abstention de travail en raison du salire jugé trop bas au regard de l’utilité que procure le loisir .

Citoyenneté : statut juridique d'une personne à laquelle est reconnue une égalité de droits et de devoirs avec les autres personnes, ces droits et ces devoirs fondant l'appartenance à une même communauté. La citoyenneté se  caractérise aussi la participation de tous aux affaires de la cité.

Citoyenneté sociale  :reconnaissance au cours du XXème siècle de droits économiques et sociaux  ( instruction , santé , bien-être économique , protections contre les aléas .

Classement de la Banque mondiale : la Banque mondiale ne retient qu'un seul critère de classement, le PNB par habitant. 22 pays sont classés dans les «économies à revenu élevé » 66 pays à «revenus intermédiaires » 42 pays à «faible revenu » «675 $ ; minimum : Mozambique

Classes d’âge : définies comme des regroupements d’individus ayant un âge similaire (générations dans le langage démographique ). Cette notion désigne le statut les rôles et les valeurs dévolus à un âge de la vie spécifique (enfance, adolescence, maturité, vieillesse.)

Classes moyennes : Ensemble social hétérogène  caractérisées, aux plans professionnel et statutaire, par leur position intermédiaire entre les classes supérieures (propriétaires des moyens de production ) et les classes populaires (ouvriers et assimilés ). En font ainsi partie les indépendants, les cadres (salariés ) et les professions intermédiaires.

Classe en soi : dans une terminologie marxiste réalité de fait qui se définit par des critères objectifs (place dans le processus de production, mode de vie, etc.).

Classe pour soi : dans une terminologie marxiste réalité subjective qui se définit par la conscience qu'ont les individus de former une classe

Classe sociale : groupes sociaux issus de la division sociale du travail, des inégalités de conditions de vie et des positions occupées par rapport à l'exercice du pouvoir.Chez Marx, On observe une tendance à l’hérédité sociale des positions sociales ; les membres d’un même classe se caractérisent par une même place dans les rapports de production, un mode de vie et des revenus proches et le même sentiment d’appartenir à ce groupe.

Classiques : (Economie, économistes) : Contemporains de la révolution industrielle et de l’essor du capitalisme (fin du XVIIIe – début du XIXe siècle ), les économistes classiques sont les fondateurs de l’économie politique en tant que discipline autonome. L’économie politique a pour domaine d’étude l’ensemble des activités qui concourent à la production, à la circulation des richesses matérielles.

Clause sociale : accord international sur l'acceptation d'un niveau minimum de protection sociale (salaires, conditions de travail... ). La clause sociale constitue la pierre d'achoppement sur laquelle butent très souvent les négociations au niveau de l’union européenne ou de l'O.M.C

Coefficient budgétaire : un coefficient budgétaire est la part relative d'un poste de consommation dans la dépense totale de consommation.

Coefficient de capital : rapport entre le stock de capital et la production réalisée grâce à ce capital .

Coefficient de Gini : coefficient de concentration variant de 0 à 1 calculé à partir de la courbe de Lorentz  plus on se rapproche de 1 plus la répartition est inégalitaire

Coefficient multiplicateur : rapport entre deux grandeurs destinés notamment à exprimer des variations dans le temps . k = Va/ Vd.

Cohabitation prénuptiale appelée familièrement «mariage à l'essai », la cohabitation prénuptiale désigne la période durant laquelle le couple vit en union libre avant de se marier.

Cogestion : mode de gestion des entreprises prévoyant, à coté des représentants du capital, une certaine participation des représentants du capital, une certaine participation des salariés aux décisions les concernant.

Cohésion sociale : Capacité d’une société à faire respecter ses règles et ses valeurs. Durkheim fait de la «densité morale »   la clé de cette cohésion. L’intensité du lien moral et la faiblesse de la déviance sont des signes de cohésion sociale.

Combinaison productive : proportion de capital technique et de travail utilisée pour produire.  La combinaison productive peut être plus ou moins capitalistique, c'est-à-dire incorporer une part plus ou moins forte de capital.

Comité d'entreprise : Organe composé de membres élus du personnel et présidé par le chef d'entreprise. Il est consulté pour toute décision susceptible d'avoir d'importantes conséquences sociales et économiques.  Il a également des fonctions de contrôle dans ces domaines et peut être chargé de gérer les dépenses sociales et culturelles de l'entreprise en faveur de ses salariés. 

Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) : Organisme créé par les lois Auroux de 1982.  Il est chargé de veiller à l'application des lois en matière de conditions de travail et de sécurité...

Commerce captif (ou intrafirme) :échanges internationaux à l'intérieur d'une même firme. lis sont estimés à 30 % du commerce mondial

Commerce intrabranche :échange de produits similaires appartenant à une même branche ou à une même industrie (ordinateurs contre téléphone cellulaire, ou Ford contre Renault.

Communisme :. Projet de société marxiste caractérisé par la disparition  des hiérarchies sociales , l’abolition de la propriété des moyens de production et de l’exploitation, la libre association des travailleurs , la destruction de l’appareil d’Etat . 

Compétitivité : capacité d'un agent économique ou d'une économie dans son ensemble d'affronter la concurrence nationale et internationale et à remporter des parts de marché, grâce au niveau de ses prix ou à la qualité de sa production.

Compétitivité –prix : capacité de produire des biens et des services à des prix inférieurs à ceux des concurrents.

Compétitivité structurelle : capacité de vendre des biens et des services  pour d’autres motifs que leurs prix (qualité, innovation etc…)

Complémentarité des facteurs de production : les facteurs de production sont complémentaires lorsqu’il n’existe qu’une combinaison productive possible à chaque niveau de production .

Composition organique du capital : Dans la pensée marxiste : rapport entre le capital constant (moyens de production ) et le capital variable. (Quantité de travail). Le progrès technique et la concurrence entraînent son élévation (la part du capital constant augmente au détriment du capital variable ).

Commerce intrabranche  : Echange de produits similaires appartenant à une même branche, à une même industrie comme par exemple des échanges d’automobiles entre deux pays européens

Communauté : collectivité qui se caractérise par des liens intenses et un esprit de solidarité

Communisme : Ce terme qualifie successivement : Un projet de société fondé sur la propriété commune des biens de production mais aussi dans certains cas des  biens de jouissance, un mouvement politique issu de cette doctrine, un système politique et social : celui mis en place à partir de la révolution de 1917 et façonné par l’ère stalinienne

Compétitivité: capacité d'un agent économique ou d'une économie dans son ensemble d'affronter la concurrence nationale et internationale et de remporter des parts de 'marché, grâce au niveau de ses prix ou à la qualité de sa production

Concentration Diminution du nombre d’entreprises et accroissement de leur taille dans un secteur donné. C’est un processus de renforcement du contrôle de l’information et de la propriété entre quelques mains Elle peut être horizontale (regroupement d’entreprises ayant la même activité), verticale (activités complémentaires ), conglomérale (activités indépendantes les unes des autres ).

Concession : service public concédé à une entreprise publique sous certaines conditions et pour un temps limité.

Concurrence pure et parfaite ; structure de marché théorique caractérisée par cinq conditions fondamentales : .Atomicité de l’offre et de la demande, fluidité, homogénéité des produits, transparence du marché, mobilité des facteurs de production.

Concurrence imparfaite : la concurrence est dite imparfaite quand les cinq conditions de la concurrence pure et parfaite ne sont pas vérifiées sans pour autant aboutir à une situation de monopole.

Concurrence monopolistique : situation de concurrence dans laquelle les entreprises différencient tellement leurs produits (design, emballage, modes de distribution….)  qu’elles disposent d’un quasi monopole.

Conflit :ensemble des situations de compétitions entre les individus ou les groupes pour accéder au contrôle des ressources, des situations sociales ou des positions symboliques désirables.

Conflit d'intérêt : opposition ou affrontement plus ou moins aigu et violent entre deux ou plusieurs parties ayant des intérêts sociaux distincts.  Les marxistes considèrent les conflits d'intérêts comme l'expression de la lutte des classes qui doit permettre de mettre fin à l'exploitation.  Inversement chez É. Durkheim, les conflits d'intérêts sont les symptômes d'une insuffisance d'intégration et de réglementation sociale. À l'opposé, les fonctionnalistes considèrent le conflit comme facteur d'équilibre et de progrès dans une société assez sûre pour l'intégrer.

Conflit social : discorde, lutte, affrontement entre groupes sociaux opposés par leurs intérêts, leur position ou leurs idées.

Conflit du travail : perturbation des relations du travail provenant de la manifestation concertée des revendications des salariés qui défendent leurs intérêts collectifs.  Ils peuvent survenir dans les domaines suivants : l'emploi, les rémunérations, le temps de travail, les conditions de travail….

Conformité : adhésion et tendance au respect des normes et des valeurs du groupe et/ou de la société.

Conscience collective : selon E Durkheim, ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des membres d’une même société. La conscience collective est un facteur de cohésion sociale et de solidarité qui a tendance à s'estomper dans les sociétés modernes.

Conscience de classe : perception de la spécificité d’un groupe social (conditions économiques communes, genre de vie et intérêts communs )

Conseil européen :réunion des chefs de gouvernements des Etats membre et du président de la commission européenne.

Conseil des prud'hommes : Tribunal civil dont le rôle est de trancher les conflits individuels de travail et dont les membres : les prud'hommes sont des représentants élus des salariés et des employeurs.

Consommation de masse : généralisation, grâce au fordisme et à son modèle de croissance, de la norme de consommation selon laquelle la majorité des ménages s'équipent de différents biens durables (appareils ménagers, automobile... ).

Consommations collectives : Biens ou services qui peuvent être consommés par plusieurs personnes à la fois. ( Eclairage public par exemple Ces biens présentent  trois caractéristiques.1 Les consommateurs ne sont pas des rivaux 2 Ils sont générateurs d’externalités positives (avantage qui ne peut pas être financé par le consommateur par ce que le bien n’est pas divisible  ).3 Ils justifient l’intervention de l’Etat.

Consommations intermédiaires : utilisation de biens non durables (biens intermédiaires) et de services au cours du processus de production.  Les biens et services utilisés disparaissent ou sont intégrés dans la production.

Consumérisme :mouvement de défense des consommateurs

Contrainte extérieure (externe) : absence d’autonomie d’une économie qui s’exprime par l’impossibilité d’accélérer la croissance et de mener une politique économique autonome devant la nécessité d’équilibrer les échanges extérieurs .

Contrat de travail : convention habituellement écrite qui fixe les conditions selon lesquelles le salarié se place sous la subordination de l'employeur moyennant une rémunération.  La durée du contrat et le temps de travail sont notamment stipulé.

Contrats implicites (théorie des) : théorie d'inspiration libérale qui assimile le contrat de travail à un contrat d'assurance entre les salariés et leur employeur, destiné à limiter leur incertitude réciproque

Contrat social : chez J.-J. Rousseau, le contrat social désigne le pacte par lequel chaque associé renonce à sa «liberté naturelle » au profit de la collectivité, pour recevoir en échange la liberté civile et bénéficier du bien commun

Contrat de travail : Convention par laquelle un salarié met son activité à la disposition d'un employeur qui lui verse un salaire et a autorité sur lui (droit de donner des ordres et d'en contrôler l'exécution). Le contrat à durée indéterminée (CDI) est le plus répandu : il peut être résilié à tout moment par le salarié (démission) ou l'employeur (s'il existe une «cause réelle et sérieuse de rupture et en respectant la procédure de licenciement). Se développent des contrats à durée déterminée (CDD), par exemple pour six mois, et d'autres formes d'emplois précaires.

Contrat social  notion philosophique désignant le pacte établi entre les membres de la société par lequel ceux-ci abandonnent la liberté dont ils jouissaient dans l'état de nature (pré-social) au profit de la collectivité qui acquiert ainsi la souveraineté et leur garantit en retour la protection de leurs droits individuels.

Contre-culture : ensemble des valeurs, normes et pratiques d'un groupe particulier au sein d'une société, la culture de ce groupe s'opposant à la culture de la société.

Contre-pouvoir : institution ou groupement politique économique ou social dont l’action vise à faire pression sur le pouvoir en place . 

Contrôle social : Ensemble des moyens dont dispose une société, une collectivité  pour amener ses membres à adopter des conduites conformes aux règles prescrites, aux modèles établis pour assurer le maintien de la cohésion sociale

Conventions collectives : contrat entre représentants des salariés et représentants des employeurs relatif aux conditions d’emploi et de travail et aux garanties sociales.

Conventions : (théorie des) : Théorie économique apparue à la fin des années 80 en France (JP Dupuis, F..Eymard-Duvernay, O Favereau, A Orléan, R Salais, L Thévenot ) qui s’oppose à l’approche néoclassique une vision inspirée de l’institutionnalisme. Elle s’intéresse moins à l’échange en tant que tel (travail contre argent ) qu’aux conditions de l’échange (contrat de travail) qui renvoient à des institutions (des règles ou des habitudes communes ). Elle considère que le comportement des agents économiques ne peut être expliqué par le principe de rationalité individuelle.

Conventions collectives : contrat entre représentants des salariés et représentants des employeurs relatif aux conditions d'emploi et de travail et aux garanties sociales.

Coopération : action de travailler conjointement avec d’autres personnes

Coopérative : entreprise régie par les principes de coopération : les membres de la coopérative ont des droits égaux dans la gestion (principe : « Un homme, une voix » et les profits de l'entreprise sont répartis entre les sociétaires au prorata de leur activité).  Les coopératives font partie de l'économie sociale.

Coordination :forme d’organisation des luttes sociales dans laquelle les décisions sont prises par les assemblées générales où la force des syndicats est réduite.

Corporatisme : 1 Doctrine favorable à une organisation sociale regroupant salariés et employeurs au sein de corporations (par opposition . au groupement des travailleurs en syndicats).  2. Attitude qui consiste à défendre uniquement les intérêts de sa corporation, de sa caste.

Corrélation : situation de deux phénomènes qui évoluent en même temps ( dans le même sens ou en sens inverse ) .

Corn laws : ensemble de lois sur les céréales, en vigueur pendant plusieurs siècles en Grande-Bretagne. Elles instauraient des taxes sur les importations élevées pour assurer le maintien des revenus élevés des agriculteurs et des propriétaires fonciers. Les industriels obtinrent l’abrogation des ses lois en 1856 pour permettre une baisse du salaire réel des ouvriers.

Corporation :Association constituée par les membres d’une même profession afin d’en réglementer l’accès et l’exercice. Elles regroupaient aux XVe et XVIe siècle les maîtres les apprentis et les compagnons et réglementaient de manière restrictive la concurrence, les techniques de production et les horaires de travail. Elles furent abolies par le décret d’Allarde. Par la suite le fascisme tenta d’en faire la structure de base d’un nouvel ordre économique, social et politique. Le corporatisme  survit aujourd’hui sous une forme atténuée, quand se constituent des corps intermédiaires pour la défense d’intérêts catégoriels

Corps  intermédiaires : organisations qui s’intercalent entre le citoyen et les pouvoirs publics      ( associations , syndicats … )

Cotisations sociales : prélèvements réalisés sur les revenus d’activité des individus servant à financer la protection sociale. (Cotisations salariales + cotisations patronales ). C’est l’employeur qui verse les deux types de cotisations à l’organisme collecteur l’URSSAF

Courant régulationniste : il intègre l'apport marxiste (le déterminisme des rapports sociaux) et des préoccupations keynésiennes (l'importance de la régulation macroéconomique) pour expliquer les phénomènes de croissance et de crise, Le capitalisme serait ainsi passé d'une régulation concurrentielle (XIX, siècle) à une régulation monopoliste de type fordiste (XX, siècle), aujourd'hui en crise

Courbe de Laffer : Symbole de l'offensive idéologique libérale contre l'impôt, à l'époque de la campagne électorale présidentielle américaine de Ronald Reagan (président de 1981 à 1989). Représente les recettes fiscales totales (en ordonnées) en fonction du taux d'imposition (en abscisses). Laffer affirme que :1.Qu’un taux d'imposition élevé décourage l’activité économique 2.sa baisse augmentera les recettes fiscales car elle incitera à augmenter l’activité. « Trop d'impôt tue l'impôt »

Courbe de Lorentz : représentation graphique d’une distribution (de revenus par exemple) susceptible d’être analysé en terme de concentration. On porte en abscisses le % cumulés des effectifs et en ordonnées le % cumulée des revenus. Une distribution égalitaire se traduit par une bissectrice. L’ampleur de son écart avec la  courbe de distribution effective mesure l’ampleur des inégalités.

Courbe de Phillips : à l'origine, il s'agit de la représentation d'une relation empirique entre taux de chômage et taux de variation des salaires nominaux mise en évidence par A. W.  Phillips en 1958.  Par extension, la représentation graphique de cette courbe retrace une relation inverse entre inflation et chômage

Coût comparatif : ( voir avantage comparatif )

Coût marginal : coût supplémentaire(en travail et en capital ) pour produire une unité de plus du produit considéré

Coût salarial : ensemble des charges impliquées par la présence des salariés (salaire brut comprenant le salaire net et les cotisations sociales à la charge du salarié ) mais aussi charges patronales (cotisations sociales à la charge de l’employeur, taxe professionnelle, taxe d’apprentissage, dépense de comité d’entreprise).

Coût unitaire :ensemble des dépenses nécessaires à la production divisé par les quantités produites .

Création monétaire :processus de création de nouveaux moyens de paiement mis à la disposition des agents économiques en particulier grâce au crédit .bancaire ( les crédits font le dépôts )  cette création n’est que temporaire car la monnaie créée est détruite quand l’emprunteur rembourse son crédit .

Crédit-bail :système de location avec une option d’achat à terme. Cette formule permet à l’entreprise de disposer de moyens de production sans immobiliser de capitaux .

Crise : période de dépression ou de stagnation durable de la conjoncture économique

Crise du fordisme : pour les théoriciens de l'École de la régulation, il s'agit des dysfonctionnements du régime d'accumulation intensive (concentration des entreprises, marchés oligopolistiques... ) reposant sur la consommation de masse et associé une régulation monopoliste (intervention de l'État en matière économique et sociale, négociation collective des salaires... ). C régime a prédominé dans les pays développés durant les Trente Glorieuses (1 945-1974).

Croissance : augmentation soutenue pendant une période longue de la production d'un pays généralement mesurée par des indicateurs comme le PIB ou le PNB.  On distingue habituellement la croissance extensive, qui résulte du seul accroissement quantitatif des facteurs de production, de la croissance intensive, q découle des gains de productivité.  Dans la réalité, la croissance e à la fois extensive et intensive.

Croissance endogène : théorie explicative de la croissance développée dans les années 80, montrant le rôle des politiques publiques structurelles avec la création d’externalités positives (recherche–développement, infrastructures publiques, formation.) .

Croissance externe : stratégie de croissance d'une entreprise par acquisition ou prise de contrôle d'unités de production déjà existantes, par fusion, absorption

Croissance fordiste : nom que les théoriciens de l'École de régulation ont donné au régime d'accumulation intensive (concentration des entreprises, marchés oligopolistiques... ) reposant sur consommation de masse et associé à une régulation monopoles (intervention de l'État en matière économique et sociale, négociation collective des salaires... ). Ce régime, aujourd'hui en crise dans les pays développés, a prédominé durant les Trente Glorieuses(1945-1974).

Croissance interne : stratégie d'une entreprise qui étend sa capacité de production en créant, ou en acquérant, des actifs physiques ou immatériels

CSG : contribution sociale généralisée : prélèvement proportionnel opéré  sur tous les revenus .  

Culture :ensemble des valeurs, des normes et des pratiques qui sont acquises et partagées par une pluralité de personnes vivant dans une même société.

Culturalisme : Courant anthropologique américain (développé à partir des années trente ) influencé par la psychologie et la psychanalyse et centré sur l’étude des comportements humains appréhendés comme manifestation de la culture d’une société. ( M Mead, R Linton , R Benedict , A kardiner )

Cycle de vie du produit : théorie selon laquelle l’évolution au cours du temps des ventes d’un produit peut être représentée par une courbe en S décomposée en 4 phases successives. lancement (profits élevés du fait d’un monopole technologique mais peu de gens sont équipés ), décollage (augmentation des ventes et des exportations –maintien des taux de profits ), maturité (apparition de la concurrence ), déclin (baisse des profits ) .

Cycle Juglar ; cycle majeur de 6 à 10 ans lié à la chute des investissements ou à l'essoufflement de la demande

Cycle Kitchin : cycle mineur d'une durée de 40 mois lié aux opérations de déstockage.

Cycle Kondratieff : cycle long de 50 ans lié aux mouvements des prix et aux «grappes d'innovations », selon J. A. Schumpeter ;