CES :(contrat
emploi solidarité ) :contrat de travail à mi temps , de huit mois en moyenne
rémunéré sur la base du SMIC horaire dans les administrations et les
associations sans but lucratif avec
une prise en charge partielle des charges sociales par l’Etat . |
CDI : contrat à durée indéterminée. Contrat de travail qui ne fixe pas un
terme à la durée du travail d'un individu dans l'entreprise. : emploi
stable. |
CDD : contrat de travail à durée déterminée.
Forme particulière d’emploi due au caractère temporaire du contrat (quelques
mois. ) emploi instable |
Capacité contributive : principe qui relie
l'effort demandé au contribuable à sa richesse. |
Capital : deux sens
fondamentaux : actif , ou patrimoine d’un agent économique susceptible
de lui procurer un revenu ( capital
«économique) ou bien facteur de production ( capital technique ) |
Capital circulant :
capital technique qui est amené à être transformé ou détruit au cours du
processus de production ; il s'agit des biens intermédiaires tels les
matières premières et les produits semi-finis |
Capital constant : ensemble
des moyens de production qui ne fait que transmettre la valeur au produit
(travail mort). |
Capital culturel : pour
le sociologue P. Bourdieu, le capital culturel désigne un ensemble de
qualifications intellectuelles socialement reconnues, comme les
diplômes. Ce capital culturel se
transmet de père en fils. Ainsi, les
enfants des classes supérieures héritent généralement d'un capital culturel
plus important que les membres des classes populaires. |
Capital économique : ensemble
des revenus et des actifs patrimoniaux détenus par les individus. . |
Capital fixe : capital
technique durable utilisé durant plusieurs cycles de production ; il s'agit
des biens d'équipement et des locaux. |
Capital technique :
facteur de production qui se décompose en capital fixe et capital circulant. |
Capital humain :
Stock des capacités humaines économiquement productives. Ce stock s’accroît
par des investissements, dépenses de formation professionnelle, de santé
d’alimentation, mais il subît parallèlement une dépréciation au cours du
temps, usure physique, perte de savoir-faire |
Capital humain (théorie du) : théorie
d'inspiration libérale (élaborée par Théodore W Schultz et rendue célèbre par
Gary Becker selon laquelle le salaire perçu est fonction de l'investissement
individuel réalisé dans la formation. |
Capitaux propres : capital
social + bénéfices non distribués |
Capital social : (en économie ) ensemble des sommes mises à la
disposition de l’entreprise par ses propriétaires (actionnaires par exemple ) |
Capital social : (en
sociologie) ensemble des relations sociales dont dispose un individu. Ce capital social varie fortement en
fonction de la C.S.P. |
Capital technique : moyen
de production produit par l'homme. On
distingue le capital fixe :l'ensemble des moyens de production durables qui
participent à plusieurs cycles de production, et le capital circulant :
ensemble des moyens de production qui sont transformés ou détruits au cours
du processus de production (consommations intermédiaires). |
Capital variable :capital
servant à acheter la force de travail (travail vivant), source de plus-value.
|
Capitalisme : système
économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production, par
le rôle du marché où s’exerce une concurrence entre les agents économiques,
par l’importance de l’initiative
individuelle (qui n’exclut pas totalement le rôle de l’Etat ) par la
recherche du réinvestissement systématique des profits. |
Capitaux financiers : ensemble
des capitaux propres et des dettes financières. |
Carré magique :représentation
graphique, mise au point par N. Kaldor, réunissant les quatre indicateurs
essentiels (croissance du PIB, inflation, chômage, solde extérieur) et
permettant de visualiser la situation économique d'un pays. |
Cartel :accord temporaire entre producteurs d’un bien afin
de réglementer la vente pour accroître ou stabiliser les profits (OPEP par
exemple ) |
Cartellisation : constitution
d'ententes officielles entre pays exportateurs d'un même produit afin de se
rendre maîtres du marché à travers le contrôle de l'offre, et donc des
prix. L'OPEP en constitue un des
meilleurs exemples. |
Caste : groupe
social héréditaire et fermé ayant pour principale base la religion, mais
également le métier. Le principal
exemple de système de castes est la société indienne. |
Catégories socioprofessionnelles :
outil de classement de la population en un nombre restreint de grandes
catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale ; les critères
de classement sont la profession, la position dans la hiérarchie
professionnelle, le statut et le secteur d'activité. |
Causalité : lien
entre deux phénomènes dont l’un est la cause de l’autre . |
Centralisation : Réunion sous l’autorité d’un organisme central des
diverses attributions de la puissance publique. |
Centre – périphérie : Cette opposition
(utilisée par les théories tiers-mondistes de la dépendance, C Furtado, P
Brebish, S Amin ) considère que le tiers monde s’est formé comme «périphérie
«exploitée par les pays capitalistes industrialisés qui se sont érigés en
«centre » de l’accumulation mondiale du capital. Ce centre est dominant
en matière technologique, financière et
politique. Il est donc nécessaire dans ces pays de pratiquer un
développement autocentré. |
Cercle de qualité :mis
en place au Japon, Petit groupe de personnes
volontaires cherchant ensemble les moyens d'augmenter la
productivité ; les cercles de
qualité se réduisent quelquefois à une technique de gestion destinée à faire
avaliser des changements décidés ailleurs. |
Changement social :
transformation durable et plus ou moins rapide de tout ou partie d'un système
social sur le plan de ses modes d'organisation, de sa structure
(stratification sociale...) ou de ses modèles culturels (systèmes de valeurs,
comportements). |
Charges sociales : ensemble des cotisations sociales versées par les
employeurs. |
Charges financières :intérêts versés sur les emprunts réalisés par
l’entreprise |
Chiffre d'affaires :recettes
d'une entreprise obtenues en effectuant le produit du prix de vente unitaire
et des quantités vendues. |
Chômage : situation
d'absence d'emploi que connaissent certains actifs. |
Chômage BIT : définition
du chômage par le Bureau international du travail (BIT) que reprend en grande
partie l'INSEE pour comptabiliser la PSERE.
Les critères retenus sont : être sans emploi, être disponible pour
occuper un emploi, être à la recherche effective de cet emploi. |
Chômage classique : chômage
selon la théorie néoclassique. Les
mécanismes autorégulateurs du marché maintiennent le plein-emploi. Dans ce cas, tout chômage est volontaire
ou frictionnel, sinon il provient des rigidités empêchant le libre jeu du
marché |
Chômage conjoncturel : chômage
dû aux fluctuations macro-économiques à court terme (insuffisance de la
croissance, économique notamment). |
Chômage
d’exclusion : chômage de longue durée qui éloigne progressivement
les actifs du monde du travail . |
Chômage
de conversion : chômage des personnes qui étaient
auparavant intégrées dans le monde du travail et que le déclin de certaines
industries a mises au chômage (mines , sidérurgie , chantiers navales …. ) |
Chômage de longue durée : chômage
d'une durée de plus d'un an au cours des dix-huit derniers mois. Le chômage de très longue durée excède
trois années. |
Chômage frictionnel : lié
aux délais d’ajustement de la main d’œuvre, d’un emploi à l’autre. |
Chômage
Involontaire(ou keynésien) : Situation
dans laquelle des actifs accepteraient de travailler au salaire courant, mais
ne trouvent pas d'emploi. Pour la plupart des économistes néoclassiques, une
réduction du salaire courant réduirait le chômage volontaire, en réduisant
l'offre de travail des salariés et en augmentant la demande de travail de la
part des employeurs. Pour Keynes, la baisse du salaire des uns diminue les
débouchés de toutes les entreprises, ce qui conduit à des licenciements (le
salaire est ici aussi un revenu). |
Chômage
naturel :dans la théorie
monétariste , et dans la nouvelle économie
classique , part du chômage qui n’est pas due au niveau insuffisant de la
demande mais à l’imperfection du marché du travail ( information et mobilité
insuffisante s ) ;il n’est pas réductible par des mesures de politiques
économiques . |
Chômage
partiel : Diminution imposée
(normalement provisoire et partiellement indemnisée) de la durée effective du
travail en dessous de la durée légale. |
Chômage répétitif : chômage de précarité de courte durée . les actifs concernés alternent des périodes
de chômage et d’emploi précaire . |
Chômage structurel : lié
aux changements de longue période intervenus dans les structures
technologiques, démographiques, économiques, sociales et institutionnelles. |
Chômage (taux de) : rapport
du nombre de chômeurs (total ou d'une catégorie donnée) au nombre d'actifs
(total ou de la catégorie considérée) exprimé en pourcentage. |
Chômage
volontaire : chômage conforme à la théorie néoclassique
qui se traduit par une abstention de travail en raison du salire jugé trop
bas au regard de l’utilité que procure le loisir . |
Citoyenneté : statut
juridique d'une personne à laquelle est reconnue une égalité de droits et de
devoirs avec les autres personnes, ces droits et ces devoirs fondant
l'appartenance à une même communauté. La citoyenneté se caractérise aussi la participation de tous
aux affaires de la cité. |
Citoyenneté sociale :reconnaissance
au cours du XXème siècle de droits économiques et sociaux ( instruction , santé , bien-être
économique , protections contre les aléas . |
Classement de la Banque mondiale : la
Banque mondiale ne retient qu'un seul critère de classement, le PNB par habitant.
22 pays sont classés dans les «économies à revenu élevé » 66 pays à «revenus
intermédiaires » 42 pays à «faible revenu » «675 $ ; minimum : Mozambique |
Classes d’âge : définies
comme des regroupements d’individus ayant un âge similaire (générations dans
le langage démographique ). Cette notion désigne le statut les rôles et les
valeurs dévolus à un âge de la vie spécifique (enfance, adolescence,
maturité, vieillesse.) |
Classes moyennes : Ensemble
social hétérogène caractérisées, aux
plans professionnel et statutaire, par leur position intermédiaire entre les
classes supérieures (propriétaires des moyens de production ) et les classes
populaires (ouvriers et assimilés ). En font ainsi partie les indépendants,
les cadres (salariés ) et les professions intermédiaires. |
Classe en soi : dans
une terminologie marxiste réalité
de fait qui se définit par des critères objectifs (place dans le processus de
production, mode de vie, etc.). |
Classe pour soi : dans une terminologie marxiste réalité subjective qui se
définit par la conscience qu'ont les individus de former une classe |
Classe sociale : groupes
sociaux issus de la division sociale du travail, des inégalités de conditions
de vie et des positions occupées par rapport à l'exercice du pouvoir.Chez
Marx, On observe une tendance à l’hérédité sociale des positions sociales ;
les membres d’un même classe se caractérisent par une même place dans les
rapports de production, un mode de vie et des revenus proches et le même
sentiment d’appartenir à ce groupe. |
Classiques : (Economie,
économistes) : Contemporains de la révolution
industrielle et de l’essor du capitalisme (fin du XVIIIe – début
du XIXe siècle ), les économistes classiques sont les fondateurs
de l’économie politique en tant que discipline autonome. L’économie politique
a pour domaine d’étude l’ensemble des activités qui concourent à la
production, à la circulation des richesses matérielles. |
Clause sociale : accord
international sur l'acceptation d'un niveau minimum de protection sociale
(salaires, conditions de travail... ). La clause sociale constitue la pierre
d'achoppement sur laquelle butent très souvent les négociations au niveau de
l’union européenne ou de l'O.M.C |
Coefficient budgétaire : un
coefficient budgétaire est la part relative d'un poste de consommation dans
la dépense totale de consommation. |
Coefficient de capital : rapport entre le stock de capital et la production
réalisée grâce à ce capital . |
Coefficient de Gini : coefficient
de concentration variant de 0 à 1 calculé à partir de la courbe de Lorentz plus on se rapproche de 1 plus la
répartition est inégalitaire |
Coefficient multiplicateur : rapport
entre deux grandeurs destinés notamment à exprimer des variations dans le
temps . k = Va/ Vd. |
Cohabitation prénuptiale appelée
familièrement «mariage à l'essai », la cohabitation prénuptiale désigne la
période durant laquelle le couple vit en union libre avant de se marier. |
Cogestion : mode de gestion des entreprises prévoyant, à coté
des représentants du capital, une certaine participation des représentants du
capital, une certaine participation des salariés aux décisions les
concernant.
|
Cohésion sociale : Capacité
d’une société à faire respecter ses règles et ses valeurs. Durkheim fait de
la «densité morale » la clé de
cette cohésion. L’intensité du lien moral et la faiblesse de la déviance sont
des signes de cohésion sociale. |
Combinaison productive : proportion
de capital technique et de travail utilisée pour produire. La combinaison productive peut être plus
ou moins capitalistique, c'est-à-dire incorporer une part plus ou moins forte
de capital. |
Comité d'entreprise : Organe
composé de membres élus du personnel et présidé par le chef d'entreprise. Il
est consulté pour toute décision susceptible d'avoir d'importantes
conséquences sociales et économiques.
Il a également des fonctions de contrôle dans ces domaines et peut
être chargé de gérer les dépenses sociales et culturelles de l'entreprise en
faveur de ses salariés. |
Comité d'hygiène, de sécurité et des
conditions de travail (CHSCT) : Organisme créé par les
lois Auroux de 1982. Il est chargé de
veiller à l'application des lois en matière de conditions de travail et de
sécurité... |
Commerce captif (ou intrafirme) :échanges
internationaux à l'intérieur d'une même firme. lis sont estimés à 30 % du
commerce mondial |
Commerce intrabranche :échange
de produits similaires appartenant à une même branche ou à une même industrie
(ordinateurs contre téléphone cellulaire, ou Ford contre Renault. |
Communisme :.
Projet de société marxiste caractérisé par la disparition des hiérarchies sociales , l’abolition de
la propriété des moyens de production et de l’exploitation, la libre
association des travailleurs , la destruction de l’appareil d’Etat . |
Compétitivité : capacité
d'un agent économique ou d'une économie dans son ensemble d'affronter la
concurrence nationale et internationale et à remporter des parts de marché,
grâce au niveau de ses prix ou à la qualité de sa production. |
Compétitivité –prix : capacité
de produire des biens et des services à des prix inférieurs à ceux des
concurrents. |
Compétitivité structurelle : capacité
de vendre des biens et des services
pour d’autres motifs que leurs prix (qualité, innovation etc…) |
Complémentarité des facteurs de
production : les facteurs de
production sont complémentaires lorsqu’il n’existe qu’une combinaison
productive possible à chaque niveau de production . |
Composition organique du capital : Dans
la pensée marxiste : rapport entre le capital constant (moyens de
production ) et le capital variable. (Quantité de travail). Le progrès
technique et la concurrence entraînent son élévation (la part du capital
constant augmente au détriment du capital variable ). |
Commerce intrabranche : Echange de produits similaires
appartenant à une même branche, à une même industrie comme par exemple des
échanges d’automobiles entre deux pays européens |
Communauté : collectivité
qui se caractérise par des liens intenses et un esprit de solidarité |
Communisme : Ce
terme qualifie successivement : Un projet de société fondé sur la
propriété commune des biens de production mais aussi dans certains cas
des biens de jouissance, un mouvement
politique issu de cette doctrine, un système politique et social : celui
mis en place à partir de la révolution de 1917 et façonné par l’ère
stalinienne |
Compétitivité:
capacité d'un agent économique ou d'une économie dans son ensemble
d'affronter la concurrence nationale et internationale et de remporter des
parts de 'marché, grâce au niveau de ses prix ou à la qualité de sa
production |
Concentration
Diminution du nombre d’entreprises et accroissement de leur taille dans un
secteur donné. C’est un processus de renforcement du contrôle de
l’information et de la propriété entre quelques mains
Elle peut être horizontale (regroupement d’entreprises ayant la même
activité), verticale (activités complémentaires ), conglomérale (activités
indépendantes les unes des autres ). |
Concession :
service public concédé à une entreprise publique sous certaines conditions et
pour un temps limité. |
Concurrence pure et parfaite ; structure
de marché théorique caractérisée par cinq conditions fondamentales :
.Atomicité de l’offre et de la demande, fluidité, homogénéité des produits,
transparence du marché, mobilité des facteurs de production. |
Concurrence imparfaite : la
concurrence est dite imparfaite quand les cinq conditions de la concurrence
pure et parfaite ne sont pas vérifiées sans pour autant aboutir à une
situation de monopole. |
Concurrence monopolistique : situation
de concurrence dans laquelle les entreprises différencient tellement leurs
produits (design, emballage, modes de distribution….) qu’elles disposent d’un quasi monopole. |
Conflit :ensemble
des situations de compétitions entre les individus ou les groupes pour
accéder au contrôle des ressources, des situations sociales ou des positions
symboliques désirables. |
Conflit d'intérêt : opposition
ou affrontement plus ou moins aigu et violent entre deux ou plusieurs parties
ayant des intérêts sociaux distincts.
Les marxistes considèrent les conflits d'intérêts comme l'expression
de la lutte des classes qui doit permettre de mettre fin à l'exploitation. Inversement chez É. Durkheim, les conflits
d'intérêts sont les symptômes d'une insuffisance d'intégration et de
réglementation sociale. À l'opposé, les fonctionnalistes considèrent le
conflit comme facteur d'équilibre et de progrès dans une société assez sûre
pour l'intégrer. |
Conflit social : discorde,
lutte, affrontement entre groupes sociaux opposés par leurs intérêts, leur
position ou leurs idées. |
Conflit du travail : perturbation
des relations du travail provenant de la manifestation concertée des
revendications des salariés qui défendent leurs intérêts collectifs. Ils peuvent survenir dans les domaines
suivants : l'emploi, les rémunérations, le temps de travail, les conditions
de travail…. |
Conformité : adhésion
et tendance au respect des normes et des valeurs du groupe et/ou de la
société. |
Conscience collective : selon
E Durkheim, ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des
membres d’une même société. La conscience collective est un facteur de
cohésion sociale et de solidarité qui a tendance à s'estomper dans les
sociétés modernes. |
Conscience de classe : perception
de la spécificité d’un groupe social (conditions économiques communes, genre
de vie et intérêts communs ) |
Conseil européen :réunion
des chefs de gouvernements des Etats membre et du président de la commission
européenne. |
Conseil des prud'hommes : Tribunal
civil dont le rôle est de trancher les conflits individuels de travail et
dont les membres : les prud'hommes sont des représentants élus des
salariés et des employeurs. |
Consommation de masse : généralisation,
grâce au fordisme et à son modèle de croissance, de la norme de consommation
selon laquelle la majorité des ménages s'équipent de différents biens
durables (appareils ménagers, automobile... ). |
Consommations collectives : Biens
ou services qui peuvent être consommés par plusieurs personnes à la fois. (
Eclairage public par exemple Ces biens présentent trois caractéristiques.1
Les consommateurs ne sont pas des rivaux 2
Ils sont générateurs d’externalités positives (avantage qui ne peut pas être
financé par le consommateur par ce que le bien n’est pas divisible ).3
Ils justifient l’intervention de l’Etat. |
Consommations intermédiaires : utilisation
de biens non durables (biens intermédiaires) et de services au cours du
processus de production. Les biens et
services utilisés disparaissent ou sont intégrés dans la production. |
Consumérisme :mouvement
de défense des consommateurs |
Contrainte extérieure (externe) : absence
d’autonomie d’une économie qui s’exprime par l’impossibilité d’accélérer la
croissance et de mener une politique économique autonome devant la nécessité
d’équilibrer les échanges extérieurs . |
Contrat de travail : convention
habituellement écrite qui fixe les conditions selon lesquelles le salarié se
place sous la subordination de l'employeur moyennant une rémunération. La durée du contrat et le temps de travail
sont notamment stipulé. |
Contrats implicites (théorie des) : théorie
d'inspiration libérale qui assimile le contrat de travail à un contrat
d'assurance entre les salariés et leur employeur, destiné à limiter leur
incertitude réciproque |
Contrat social : chez
J.-J. Rousseau, le contrat social désigne le pacte par lequel chaque associé
renonce à sa «liberté naturelle » au profit de la collectivité, pour
recevoir en échange la liberté civile et bénéficier du bien commun |
Contrat de
travail : Convention par laquelle
un salarié met son activité à la disposition d'un employeur qui lui verse un
salaire et a autorité sur lui (droit de donner des ordres et d'en contrôler
l'exécution). Le contrat à durée indéterminée (CDI) est le plus répandu : il
peut être résilié à tout moment par le salarié (démission) ou l'employeur
(s'il existe une «cause réelle et sérieuse de rupture et en respectant la
procédure de licenciement). Se développent des contrats à durée déterminée
(CDD), par exemple pour six mois, et d'autres formes d'emplois précaires. |
Contrat social notion philosophique désignant le pacte
établi entre les membres de la société par lequel ceux-ci abandonnent la
liberté dont ils jouissaient dans l'état de nature (pré-social) au profit de la
collectivité qui acquiert ainsi la souveraineté et leur garantit en retour la
protection de leurs droits individuels. |
Contre-culture : ensemble
des valeurs, normes et pratiques d'un groupe particulier au sein d'une société,
la culture de ce groupe s'opposant à la culture de la société. |
Contre-pouvoir : institution
ou groupement politique économique ou social dont l’action vise à faire
pression sur le pouvoir en place . |
Contrôle social : Ensemble
des moyens dont dispose une société, une collectivité pour amener ses membres à adopter des
conduites conformes aux règles prescrites, aux modèles établis pour assurer
le maintien de la cohésion sociale |
Conventions collectives : contrat
entre représentants des salariés et représentants des employeurs relatif aux
conditions d’emploi et de travail et aux garanties sociales. |
Conventions : (théorie des) : Théorie
économique apparue à la fin des années 80 en France (JP Dupuis,
F..Eymard-Duvernay, O Favereau, A Orléan, R Salais, L Thévenot ) qui s’oppose
à l’approche néoclassique une vision inspirée de l’institutionnalisme. Elle
s’intéresse moins à l’échange en tant que tel (travail contre argent ) qu’aux
conditions de l’échange (contrat de travail) qui renvoient à des institutions
(des règles ou des habitudes communes ). Elle considère que le comportement
des agents économiques ne peut être expliqué par le principe de rationalité
individuelle. |
Conventions collectives : contrat
entre représentants des salariés et représentants des employeurs relatif aux
conditions d'emploi et de travail et aux garanties sociales. |
Coopération : action
de travailler conjointement avec d’autres personnes |
Coopérative : entreprise
régie par les principes de coopération : les membres de la coopérative ont
des droits égaux dans la gestion (principe : « Un homme, une voix » et les profits
de l'entreprise sont répartis entre les sociétaires au prorata de leur
activité). Les coopératives font
partie de l'économie sociale. |
Coordination :forme
d’organisation des luttes sociales dans laquelle les décisions sont prises
par les assemblées générales où la force des syndicats est réduite. |
Corporatisme : 1
Doctrine favorable à une organisation sociale regroupant salariés et
employeurs au sein de corporations (par opposition . au groupement des travailleurs
en syndicats). 2. Attitude qui
consiste à défendre uniquement les intérêts de sa corporation, de sa caste. |
Corrélation : situation
de deux phénomènes qui évoluent en même temps ( dans le même sens ou en sens
inverse ) . |
Corn laws : ensemble
de lois sur les céréales, en vigueur pendant plusieurs siècles en
Grande-Bretagne. Elles instauraient des taxes sur les importations élevées
pour assurer le maintien des revenus élevés des agriculteurs et des
propriétaires fonciers. Les industriels obtinrent l’abrogation des ses lois
en 1856 pour permettre une baisse du salaire réel des ouvriers. |
Corporation :Association
constituée par les membres d’une même profession afin d’en réglementer
l’accès et l’exercice. Elles regroupaient aux XVe et XVIe siècle
les maîtres les apprentis et les compagnons et réglementaient de manière
restrictive la concurrence, les techniques de production et les horaires de
travail. Elles furent abolies par le décret d’Allarde. Par la suite le
fascisme tenta d’en faire la structure de base d’un nouvel ordre économique,
social et politique. Le corporatisme
survit aujourd’hui sous une forme atténuée, quand se constituent des
corps intermédiaires pour la défense d’intérêts catégoriels |
Corps
intermédiaires : organisations qui
s’intercalent entre le citoyen et les pouvoirs publics ( associations , syndicats … ) |
Cotisations sociales : prélèvements
réalisés sur les revenus d’activité des individus servant à financer la
protection sociale. (Cotisations salariales + cotisations patronales ). C’est
l’employeur qui verse les deux types de cotisations à l’organisme collecteur
l’URSSAF |
Courant régulationniste : il
intègre l'apport marxiste (le déterminisme des rapports sociaux) et des
préoccupations keynésiennes (l'importance de la régulation macroéconomique)
pour expliquer les phénomènes de croissance et de crise, Le capitalisme
serait ainsi passé d'une régulation concurrentielle (XIX, siècle) à une
régulation monopoliste de type fordiste (XX, siècle), aujourd'hui en crise |
Courbe de Laffer : Symbole de l'offensive idéologique libérale contre l'impôt, à l'époque de
la campagne électorale présidentielle américaine de Ronald Reagan (président
de 1981 à 1989). Représente les
recettes fiscales totales (en ordonnées) en fonction du taux d'imposition
(en abscisses). Laffer affirme que :1.Qu’un taux d'imposition élevé décourage
l’activité économique 2.sa baisse augmentera les recettes fiscales car
elle incitera à augmenter l’activité. « Trop d'impôt tue l'impôt » |
Courbe de Lorentz : représentation
graphique d’une distribution (de revenus par exemple) susceptible d’être
analysé en terme de concentration. On porte en abscisses le % cumulés des
effectifs et en ordonnées le % cumulée des revenus. Une distribution
égalitaire se traduit par une bissectrice. L’ampleur de son écart avec la courbe de distribution effective mesure
l’ampleur des inégalités. |
Courbe de Phillips :
à l'origine, il s'agit de la
représentation d'une relation empirique entre taux de chômage et taux de
variation des salaires nominaux mise en évidence par A. W. Phillips en 1958. Par extension, la représentation graphique
de cette courbe retrace une relation inverse entre inflation et chômage |
Coût comparatif :
( voir avantage comparatif ) |
Coût marginal : coût
supplémentaire(en travail et en capital ) pour produire une unité de plus du
produit considéré |
Coût salarial : ensemble des charges impliquées par la présence des
salariés (salaire brut comprenant le salaire net et les cotisations sociales
à la charge du salarié ) mais aussi charges patronales (cotisations sociales
à la charge de l’employeur, taxe professionnelle, taxe d’apprentissage,
dépense de comité d’entreprise). |
Coût
unitaire :ensemble des dépenses
nécessaires à la production divisé par les quantités produites . |
Création monétaire :processus
de création de nouveaux moyens de paiement mis à la disposition des agents
économiques en particulier grâce au crédit .bancaire ( les crédits font le
dépôts ) cette création n’est que
temporaire car la monnaie créée est détruite quand l’emprunteur rembourse son
crédit . |
Crédit-bail :système
de location avec une option d’achat à terme. Cette formule permet à l’entreprise
de disposer de moyens de production sans immobiliser de capitaux . |
Crise : période
de dépression ou de stagnation durable de la conjoncture économique |
Crise du fordisme : pour
les théoriciens de l'École de la régulation, il s'agit des dysfonctionnements
du régime d'accumulation intensive (concentration des entreprises, marchés
oligopolistiques... ) reposant sur la consommation de masse et associé une
régulation monopoliste (intervention de l'État en matière économique et
sociale, négociation collective des salaires... ). C régime a prédominé dans
les pays développés durant les Trente Glorieuses (1 945-1974). |
Croissance : augmentation
soutenue pendant une période longue de la production d'un pays généralement
mesurée par des indicateurs comme le PIB ou le PNB. On distingue habituellement la croissance extensive, qui
résulte du seul accroissement quantitatif des facteurs de production, de la
croissance intensive, q découle des gains de productivité. Dans la réalité, la croissance e à la fois
extensive et intensive. |
Croissance endogène : théorie
explicative de la croissance développée dans les années 80, montrant le rôle
des politiques publiques structurelles avec la création d’externalités
positives (recherche–développement, infrastructures publiques, formation.) . |
Croissance externe : stratégie
de croissance d'une entreprise par acquisition ou prise de contrôle d'unités de
production déjà existantes, par fusion, absorption |
Croissance fordiste : nom
que les théoriciens de l'École de régulation ont donné au régime
d'accumulation intensive (concentration des entreprises, marchés
oligopolistiques... ) reposant sur consommation de masse et associé à une
régulation monopoles (intervention de l'État en matière économique et
sociale, négociation collective des salaires... ). Ce régime, aujourd'hui en
crise dans les pays développés, a prédominé durant les Trente Glorieuses(1945-1974). |
Croissance interne : stratégie
d'une entreprise qui étend sa capacité de production en créant, ou en
acquérant, des actifs physiques ou immatériels |
CSG : contribution sociale généralisée : prélèvement
proportionnel opéré sur tous les
revenus . |
Culture :ensemble
des valeurs, des normes et des pratiques qui sont acquises et partagées par
une pluralité de personnes vivant dans une même société. |
Culturalisme : Courant
anthropologique américain (développé à partir des années trente ) influencé
par la psychologie et la psychanalyse et centré sur l’étude des comportements
humains appréhendés comme manifestation de la culture d’une société. ( M Mead, R Linton , R Benedict , A
kardiner ) |
Cycle de vie du produit : théorie
selon laquelle l’évolution au cours du temps des ventes d’un produit peut
être représentée par une courbe en S décomposée en 4 phases successives. lancement
(profits élevés du fait d’un monopole technologique mais peu de gens sont
équipés ), décollage (augmentation des ventes et des exportations –maintien
des taux de profits ), maturité (apparition de la concurrence ), déclin
(baisse des profits ) . |
Cycle Juglar ; cycle
majeur de 6 à 10 ans lié à la chute des investissements ou à l'essoufflement
de la demande |
Cycle Kitchin : cycle
mineur d'une durée de 40 mois lié aux opérations de déstockage. |
Cycle Kondratieff : cycle long de 50 ans
lié aux mouvements des prix et aux «grappes d'innovations », selon J. A.
Schumpeter ; |